LES SHERPAS

Sommaire
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Dassonam et Koumar, nos deux sherpas

Tsilin, sherpani de 17 ans, son premier trek

Le soir à la veillée : ram, Dassonam, Tsilin, Koumar

Dassonam, quatre fois le sommet de l'Everest

Dernier soir à Lukla, nous mangeons ensemble le gâteau

Au petit matin à Lukla, avant de nous séparer, un Vivat Flamand en l'honneur des Sherpas et Cooks
   Si je devais mettre en avant une des nombreuses qualités de nos amis les Sherpas, ce serait la bonne humeur. Soir ou matin, à l'ombre ou au soleil, dans le froid ou près du poêle, toujours le sourire, prêts à la plaisanterie, la blague la plus osée et tout cela dans une tolérance absolue. 
  Ayant appris quelques deux cent mots de népalais et de la langue Sherpa et quelques conjugaisons, leurs efforts à me comprendre et à me répondre m'ont beaucoup étonné. Ils étaient manifestement heureux que l'on s'adresse à eux autrement qu'en Angliche. 

J'ai pris autant de plaisir à leur contact qu'au spectacle de leur splendide région.

                                                                                             JJ

 

If I were to propose one of many qualities of our friends Sherpas, it
would be good mood. 

Evening or morning, in the shade or the sun, in the cold or close to the stove, always the smile, ready with the joke, the most dared joke and all that in an absolute tolerance. 

Having learned some two hundred words from Nepalese and Sherpa language and
some conjugations, their efforts to include, understand me and to
answer me astonished me much. 
They were obviously happy that one addresses oneself to them differently than in Angliche. 
I took as much pleasure to their contact than with the spectacle of their splendid
area.

                                                                                        JJ 

I am sorry not to have been able to translate that into Nepalese.

 

....Notre équipe népalaise se compose de Ram, le Sirdar, Dassonam son second et patron des Yacks, Koumar Sherpa, puis les cuistots : Kake, Nima kitchi, Zimba et Tsilim soeur de Dassonaam 17 ans qui pour son premier trek s’occupe des yacks, enfin, baptisé par nos soins, le " Papy Mougeot "(47 ans) qui durant quinze jours transportera notre salle à manger.

(Extrait du carnet de voyage)

 

....Lever 6h, Pour les anciens de l’Annapurna nous retrouvons avec plaisir le réveil au son de " Good morning Sir, Tea "  et apparaît dans l’ouverture de la tente nos deux Kitchen boys l’un avec la théière, l’ autre notre gobelet qu’il remplit de thé bouillant.

Dès le thé avalé, c’est le rangement des affaires, le duvet dans son enveloppe , le tout dans le sac. Il faut vite débarrasser les tentes, fermer les sacs pour qu’ils soient chargés sur les yaks pendant le petit déjeuner.

Le petit déjeuner est un breakfast à l’anglaise avec céréales, œufs, porridge ou riz, chapatis bref, nous partons avec l’estomac bien calé.

 

.....Le soir nous nous réfugions au Lodge pour le repas du soir et le traditionnel Yam.

Nous sommes toujours médusés par l’allumage du poêle, autour duquel, dès la nuit tombée, tout le monde s ‘agglutine. Simple tube de tôle, fermé aux deux extrémités, deux ronds de poêle sur le dessus, une simple clé dans le tuyau cabossé par les coups de " crochets " pour ramonage, percé d’une ouverture et d’un chapeau à sa base, avec une tige filetée permettant le réglage de l’entrée d’air, c’est l’instrument bienvenu de nos veillées, qui nous met à l’abri du froid intense qui nous glace dès la disparition du soleil.

Afin de tiédir la pièce, la Sherpani n’en finit pas de bourrer jusqu’à la gueule le tube de bouses de yack qui, sans l’apport d’une gamelle de kérosène, aurait bien du mal à prendre feu. Aussi, lors de la projection du Kéro dans le tube, nous nous reculons prudemment, quoique, de mémoire de Sherpa, jamais un poêle n’a été satellisé, mais sait-on jamais !

Durant ces longues soirées autour du poêle, entre deux échanges, mi anglais mi népalais, avec les sherpas, toujours prêts à la blague, si possible un peu osée (Pée en langue Sherpa), nous avons le temps de contempler le rideau séparant notre pièce de la cuisine. Le motif est partout identique aux bordures et dessins géométriques de teinte bleue, couleur parfois à deviner, tellement ce rideau est crasseux, mais pour le laver, il ne suffit pas de le mettre dans la machine et d’appuyer sur le bouton !