LES YAKS

Sommaire

 

img2022.jpg (51656 octets)

img3019.jpg (37176 octets)

img3022.jpg (54364 octets)

img3035.jpg (80438 octets)

img3036.jpg (70372 octets) img4009.jpg (46844 octets)

Arrivée des Yaks à Namche

Le yak de Dassonam

Chargement, environ 60kgs

Tsilin, Ram et Dassonam charge le Yak avec le plus grand soin

Ils grimpent sans difficultés les pentes les plus abruptes

Le Yak et sa clochette

img5018.jpg (55847 octets)

img5023.jpg (55171 octets)

img5030.jpg (53078 octets)

Bouses de Yak à sécher

Sur le chemin de Phortse

Entre Phortse et Pangboche

....

Les Yaks sont des animaux fabuleux, à l’œil nettement plus futé que nos vaches normandes. Je pense que sans eux les Sherpas n’auraient pu vivre dans ses contrées inhospitalières. Ils tirent tout de cet animal : le lait pour le fromage, le beurre, la tsampa, la laine pour les couvertures et vêtements, la bouse mise à sécher sur les murs des maisons qui serviront de combustible.

Utilisé pour le transport des charges, il a le pied sûr et lorsque la pente est trop dure on peut le voir monter sur les genoux. Il n’a pas son pareil pour faire la trace dans la neige, d’ailleurs son maître marche toujours derrière lui le guidant par des sifflements variés qu’ils semblent parfaitement reconnaître. Il avance impressionnant, tête baissée, ses cornes redoutables pointées vers l’avant. Pour les Sherpas c’est une richesse et ils en prennent grand soin, évitant de trop les charger et jamais ne les maltraitant.

(Extrait du carnet de voyage)

.....

Par contre les yaks qui nous rattrapent sous la conduite de Dassonam ne paraissent pas souffrir de l’altitude : nous atteignons presque celle du Mont Blanc. Nous regardons avec une certaine appréhension nos sacs accrochés aux flancs de ces braves bêtes mais qui parfois frôlent d’un peu trop près le rocher provoquant des dégâts. Plusieurs sacs ont été déchirés mais très vite réparés par les porteurs qui manient fil et aiguille tels des couturières aux petites mains.

(Extrait du carnet de voyage)

 

....c’est l’heure du repas des Yaks, au menu ce soir, foin à l’odeur de printemps et rikis(pommes de terre) dont ils raffolent. Les Sherpas leur donnent à manger les petites pommes de terre qu’ils ne mangent pas. Pour les Yaks comme pour les Sherpas, la vie devait être bien difficile avant l’arrivée des patates amenés par des colporteurs vers 1850. Pour les conserver ils les enterrent à un mètre de profondeur afin d’éviter la germination.

Les autres cultures à ces altitudes sont le sarrasin et l’orge, six mois de gel interdisant les autres céréales.

Nous avons aperçu dans le village des murs et murets constellés de bouse de yaks à sécher, ils serviront ensuite de combustible pour les poêles trônant au milieu des Lodge.

(Extrait du carnet de voyage)